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Miss Joe

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Vous avez dit Matcha ? Non, ce n’est pas une technique de torture. Dans la langue japonaise, « ma » signifie thé et « tcha » signifie poudre, cela se traduit donc littéralement « thé vert en poudre ».

Il y a environ trois ans, j’ai rejoint le club des matcha-addicts. Lors du goûter d’anniversaire organisé pour les cinq ans de mon fils, la mère du petit Joseph avait mentionné l’existence de cette poudre de thé vert magique. Quand elle m’a dit que c’était la superfood du moment, mes antennes se sont dressées. Après avoir fait ma petite enquête, je m’en suis procuré chez Camellia Sinensis.

C’est un thé vert à base de feuilles laissées à l’ombre quelques semaines avant la récolte. Finement broyées en une poudre de couleur vert électrique, elles conservent tous les nutriments naturels sous forme concentrée.

Contrairement aux feuilles de thé vert ordinaires qui sont infusées dans de l’eau puis jetées, le thé vert Matcha permet de consommer les feuilles entières. Il a donc une forte teneur en théine et caféine.

Au Japon, il est principalement utilisé lors des traditionnelles cérémonies du thé.

Quelles sont les raisons justifiant la matcha mania? Pourquoi devrais-tu adopter le thé vert Matcha?

Le sucre est-il réellement dangereux pour la santé? Sous quels noms et dans quels aliments se cache-t-il? Sa consommation est-elle réellement addictive? Est-il le principal responsable de l’obésité, du diabète de type 2 et autres maladies cardiovasculaires?

Ces trois documentaires te révèlent la face cachée du sucre, tout ce que tu as toujours voulu savoir sans oser le demander, et bien plus encore.

Il y a de fortes chances pour que tu réduises considérablement ta consommation de sucre après le premier visionnage.

King K – La Diperie, Montréal – Photographe : Miss Joe

Jamie Oliver’s Sugar Rush

Durée: 47 minutes – Pays: Angleterre – Année: 2015


Âmes sensibles s’abstenir! Certaines images pourraient te choquer.

Le célèbre chef britannique Jamie Oliver nous emmène au cœur de l’hôpital St-Georges à Londres.

Il part à la rencontre de patients récemment amputés car atteints du diabète de type 2.
On y voit aussi le petit Mario, dont les dents sont sérieusement endommagées par le sucre, subir une chirurgie dentaire sous anesthésie générale.

En Angleterre, on comptabilise 7000 amputations par an dues au diabète de type 2, soit 130 par semaine. Certes, le diabète de type 2 peut être génétique, mais dans de nombreux cas, il serait la conséquence d’un régime alimentaire trop riche en sucre.

Jamie Oliver nous dévoile les dangers des messages publicitaires financés par des multinationales de l’industrie alimentaire et diffusés durant les programmes télévisés familiaux.

Il nous emmène également au Mexique, pays le plus grand consommateur de soda où des bébés alternent entre allaitement et Coca-Cola.

Durant son séjour au Mexique, il découvre l’existence d’une taxe sur le soda qui pourrait changer la donne. Comme Jamie est créatif, et que la santé des enfants britanniques le préoccupe, il retourne à Londres avec une idée de génie.
Je ne t’en dis pas plus!

That Sugar Film

Durée: 1h41 – Pays: Australie – Année: 2015


Divertissant et éducatif, That Sugar Film » est l’œuvre de l’acteur et réalisateur australien Damon Gameau.
Au début du documentaire, le futur papa nous confie qu’il a renoncé aux sucres raffinés depuis plusieurs années, au départ pour plaire à sa dulcinée.

Durant 60 jours, le jeune homme modifie son alimentation pour inclure 40 cuillères à café de sucre par jour, soit la consommation moyenne d’un Australien.

Contrairement au héros de Super Size Me, Damon ne se gave pas de junk food. Il consomme des produits insoupçonnés tels que du yaourt allégé, des céréales, du jus, etc. pour mettre en évidence les sucres cachés dans les alternatives dites saines.

Suivi par une équipe de médecins et de nutritionnistes, Damon voit son tour de taille augmenter, et sa santé décliner au fil des semaines.

Il part à la rencontre des aborigènes, mais aussi de scientifiques, médecins et journalistes à travers l’Australie et les États-Unis, pour étudier les conséquences néfastes d’un régime alimentaire trop riche en sucre.

Ma vie sans sucre, demain j’arrête – Complément d’enquête France 2

Durée: 20 minutes – Pays: France – Année: 2018


Ceci n’est pas un documentaire, plutôt un reportage. Format plus court pour les gens plus pressés.

Rola, journaliste de Complément d’enquête, vit une histoire d’amour passionnelle avec le sucre.
Ayant conscience de la mauvaise réputation de « son plus vieil amant », elle décide de le quitter pendant 30 jours.

Le reportage commence par une prise de sang et se poursuit par un rendez-vous chez la nutritionniste.

On accompagne la journaliste durant sa rupture temporaire avec le démon sucre.
Des messages-clés sont bien mis en évidence :
– Il y a du sucre dans 80% des produits alimentaires salés et sucrés présents dans les rayons des supermarchés.
– Le sucre existe sous différents noms et sous différentes formes.
– Moins on mange de sucre, moins on a envie d’en manger, et vice versa.
– Petite astuce pour lire les étiquettes alimentaires: convertis les grammes en morceaux de sucre. 4 grammes = 1 morceau de sucre.

Des tests effectués sur des rats en laboratoire révèlent que le sucre aurait un potentiel plus addictif que la cocaïne.

À la fin, Rola réussit à relever le défi, et les résultats sont hallucinants. Okay, je me tais.

Je ne serais pas surprise que tu décides toi aussi de te lancer dans un défi sans sucre.

Une chose est certaine, peu importe le documentaire que tu auras choisi, tu seras armé(e) pour démasquer le sucre, et tu pourrais diminuer ta consommation de sucre. C’est tout le mal que je te souhaite.

Bon visionnement (amis québécois) et bon visionnage (amis français)!

Miss Joe

Aujourd’hui, comme tous les samedis, c’est la journée piscine. Et comme on a la chance d’avoir Segal et Frenco sur le trottoir d’en face, on en profite toujours pour enchaîner sur la mission épicerie. Comme dirait l’autre: « ce qui est fait n’est plus à faire ». Après ces escapades, on est tranquilles et équipés pour la semaine.

Il faut absolument que je te parle de Frenco! Fondée en 1976, c’est une épicerie située au cœur du Plateau Mont-Royal. Ce magasin de quartier, alternative écologique aux grands supermarchés, propose une belle variété de produits en vrac.

On y trouve aussi bien des denrées alimentaires que du savon, des cosmétiques, produits d’entretien écolos et autres articles écoresponsables.

Le concept de la vente en vrac

Idéal pour les adeptes du zéro déchet, le concept de la vente en vrac te permet de consommer différemment. En achetant uniquement la quantité dont tu as besoin, tu réduis considérablement le gaspillage et les déchets.

Frenco te permet de te procurer facilement des articles de qualité, sains, simples, intelligents, qui ne te coûtent pas une fortune et qui ont un moindre impact sur l’environnement.

Tu peux ainsi éviter l’utilisation du plastique en apportant tes propres contenants ou en achetant ceux en verre mis à ta disposition.

Produits en vrac – FRENCO – Photographe: Miss Joe

Des fruits et légumes bio et autres aliments

On le sait tous, manger bio permet d’améliorer notre santé et notre bien-être, car cela signifie que nos aliments sont exempts de produits chimiques, d’additifs et d’allergènes. C’est aussi une manière de soutenir des producteurs respectueux de l’environnement.

Chez Frenco, on a le plaisir de découvrir des fruits et légumes biologiques frais et de qualité. Bon, soyons honnêtes, ce n’est pas toujours donné, mais ça c’est un autre débat.

Fruits bio – FRENCO – Photographe: Miss Joey

Parmi les autres aliments proposés, on note une belle variété de noix, d’épices, du granola, du riz, des pâtes, du thé, des pépites de chocolat, des amandes enrobées de chocolat blanc et Matcha, des huiles végétales, etc.

Arachides – FRENCO – Photographe : Miss Joe

Des cosmétiques et produits de soins personnels naturels

Si tu n’avais encore jamais songé à remplacer tes cosmétiques actuels par des produits plus sains et naturels, il se pourrait qu’un passage chez Frenco ou dans toute autre épicerie zéro déchet te fasse changer d’avis.

Les dentifrices, déodorants, exfoliants, crèmes de jour, shampoings et autres produits de la célèbre marque Green Beaver sont disponibles chez Frenco.

Des produits cosmétiques et soins personnels naturels – FRENCO – Photographe: Miss Joe

Une riche variété d’articles écoresponsables

Le mode de vie zéro déchet ne s’adopte pas du jour au lendemain. Il s’agit d’un long processus.

Articles écoresponsables – FRENCO – Photographe : Miss Joe

Les brosses à dents en bambou, les pailles en métal, les pellicules alimentaires réutilisables à base de cire d’abeille et les tasses en acier inoxydable sont en vente chez Frenco.
Le simple fait de les avoir sous les yeux te fait réfléchir à ton mode de consommation.

Des succulents repas faits-maison

Frenco propose une large gamme d’aliments végétaliens, crus et fraîchement préparés sur place, tels que des sandwiches, des salades, des biscuits et autres friandises.

Aujourd’hui, on a craqué pour le phothon, un sandwich végétalien à base de pain brun, pommes, carottes, céleri, oignons, pois chiches, graines de tournesol, mayo végane, moutarde, algues et sirop d’érable. À tester!

Sandwich Phothon – FRENCO – Photographe: Miss Joe

Idéal pour une pause lunch, café ou pour travailler

Depuis peu, ils ont aménagé un comptoir café où tu peux travailler ou grignoter un morceau.
La pause lunch chez Frenco accompagnée de mes grands bébés est donc devenue un rituel.

La variété de thés, de cafés, smoothies et de gâteries au menu en fait également un lieu à envisager pour une pause café.

Et si tu es capable de faire abstraction du bruit environnant, tu peux même t’y poser avec ton ordinateur pour travailler.

Une pause santé en charmante compagnie – FRENCO – Photographe: Miss Joe

Des rabais le dernier dimanche du mois

Je te confie une information de la plus haute importance : tu peux bénéficier de 15% de rabais tous les derniers dimanches du mois.

Abonne toi à la page Facebook pour rester informé(e) des promotions.

Où se trouve Frenco?

3895 Boulevard St-Laurent, Montréal, QC H2W 1Y4 Téléphone: (514) 285-1319
http://www.frenco.ca

Si tu n’habites pas le Plateau Mont-Royal, sache qu’il existe désormais des épiceries zéro déchet dans de nombreuses villes. Le site de Béa Johnson te permet de localiser l’épicerie zéro-déchet la plus proche de chez toi, en cliquant sur ce lien.

Pour les habitants de la région montréalaise, Bulk Barn semble valoir le détour.

À samedi prochain, si tu passes dans le coin!

TEMPS DE LECTURE : 6 MINUTES

Zanzibar 2018 – Photographe : Miss Joe

Au courant des derniers mois, j’ai eu de nombreux échanges avec mes amis de Montréal, Ottawa, Kinshasa, Paris, Bruxelles, Lagos et Recife.

Peu importe notre âge, origine ethnique, statut social, nous sommes tous d’une manière ou d’une autre impactés par le coronavirus.

Face à l’incertitude et aux restrictions imposées par nos gouvernements respectifs, certains sont anxieux, d’autres rêvent d’un apéro en terrasse. Et il y a ceux qui apprécient le ralentissement et le minimalisme forcés.

Avant le confinement, j’avais beau me lever au chant du coq, ma vie était une course folle. Séance de sport express, douche express, maudites boites à lunch, toilette express, réveil des enfants, petit dej express. Bref, une routine matinale de psychopathe !

Par conséquent, tout en ayant conscience de l’aspect tragique de la situation, je suis de ceux qui vivent cette parenthèse comme une opportunité de lever le pied, contempler et faire le point.

L’annonce du confinement tombait à pic, et crois-moi, j’ai le sentiment d’avoir voyagé plus d’une fois depuis la fermeture des frontières.

« Si c’est pour rejeter la cuisine, ignorer les coutumes, craindre la religion et éviter les populations, il vaut mieux rester chez soi. » – James Michener

#1 . Voyage à travers la littérature étrangère

Il existe différentes manières de voyager sans passeport ni visa, et la lecture en fait partie. Le talent narratif de certains écrivains leur permet de décrire des lieux d’une manière qui nous donne l’impression d’y être. C’est une des raisons pour lesquelles la lecture d’un roman étranger se révèle extrêmement enrichissante.

« Une destination n’est jamais un lieu, mais une nouvelle façon de voir les choses » – Henry Miller

Littérature étrangère

Amkoullel l’enfant peul d’Amadou Hampâté Ba, Confidences à Allah de Safia Azzedine et Photo de groupe au bord du fleuve d’Emmanuel Dongala font partie de mes coups de cœur en littérature étrangère francophone.

#2. Voyage en découvrant des séries et films d’ailleurs

En te limitant aux films et séries télévisées de chez toi, tu passes à côté d’une multitude de chef d’œuvres. Si ton excuse est la barrière de la langue, active les sous-titres, et le problème est réglé.

Depuis toujours, le cinéma d’ailleurs a le pouvoir de te faire voyager à travers le temps et l’espace. Ceci est également valable pour les séries télévisées, en plein essor depuis quelques décennies.

Je recommande la série She’s gotta have it, du réalisateur Spike Lee.

Cette série new-yorkaise suit les péripéties de Nola Darling, une artiste parfaitement imparfaite. Riche en références bibliographiques et musicales, chaque épisode te promène au cœur de Brooklyn et te fait réfléchir sur ton propre parcours.

#3. Voyage dans ton assiette

Le Larousse des cuisines du monde est un de mes livres de chevet du moment. Cet ouvrage illustré te permet de découvrir des traditions culinaires des cinq continents : rôti de cabillaud sauce mousseline, crêpes Suzette, mafé, salade de crudités à l’israélienne, curry de légumes, bhujia d’aubergines, etc.

La cuisine étant un des éléments essentiels d’une culture, te lancer dans la création de recettes d’ailleurs te permet de joindre l’utile à l’agréable. Tu t’informes sur les coutumes du pays tout en découvrant de nouvelles saveurs.

#4. Voyage en réorganisant tes photos

En réorganisant tes photos, tu revisites ton histoire, des lieux du passé, tu te revois à différentes époques, tu prends conscience de tes réalisations et de ton évolution. Ma sœur Bijou dit que c’est thérapeutique, elle n’a probablement pas tort …

Le mois dernier, j’avais plus de 5,000 photos dans mon téléphone, sans compter les photos digitales dispersées sur mes ordinateurs à la maison, les pochettes pleines d’images non classées et les albums inachevés. Voici quelques astuces pour en venir à bout :

  • Transfère tes photos numériques sur ton ordinateur ou ta tablette afin de pouvoir les utiliser facilement.
  • Crée des dossiers pour chaque vacances ou événement.
  • Supprime les photos floues, celles prises en multiples exemplaires ou celles qui sont insignifiantes.
  • Crée des albums ou des vidéos pour mettre en valeur tes meilleurs souvenirs.

#5. Enrichis-toi intérieurement

Durant cette période sans précédent, tu expérimentes le minimalisme, peut-être malgré toi. Cette pandémie nous oblige à ralentir et revenir à l’essentiel.

Depuis le 13 mars, il y a eu l’annonce du télétravail obligatoire, la fermeture de l’école pour nos enfants et la fermeture des commerces non essentiels. Plus de dîners entre amis, moins de sollicitations, perte d’emploi pour la majorité et l’obligation de pratiquer la simplicité.

« Il n’y a vraiment qu’un seul bien que l’Etat ne taxe pas, c’est la richesse intérieure. » – Françoise Dorin

Le lendemain, je n’ai pu m’empêcher de penser à des illustres prisonniers tels que Nelson Mandela, Malcolm X, Angela Davis ou encore George Jackson. Des individus exceptionnels qui ont su tirer profit de leur isolement pour s’enrichir intérieurement. Le pauvre George y a laissé sa peau, mais les autres en sont sortis plus forts, avec une vision claire et une détermination remarquables.

Martine et Babeth m’ont parlé du bullet journal en 2017, j’ai créé mon premier exemplaire cette année-là et depuis je ne peux plus m’en passer.

Facile à réaliser, c’est l’outil anti-procrastination par excellence qui a changé ma vie. Il favorise la connaissance de soi, te permet d’avoir une vision plus claire de objectifs et de tes rêves. Sans mentir, tout ce qui me tient à cœur et qui est noté noir sur blanc dans mon bujo (comme l’appelle affectueusement Aïssatou) finit par se concrétiser. Si tu ne sais pas comment t’y prendre, je t’invite à regarder la vidéo.

Où que tu sois, déconfiné ou pas, je souhaite que tu continues de t’évader, explorer le monde et t’enrichir.

Si tu as d’autres astuces évasion et enrichissement intérieur à partager, n’hésite pas à me laisser un commentaire.

Bon voyage !

Avant de se demander comment atteindre 10,000 pas par jour, il est nécessaire de répondre à la question “pourquoi faut-il atteindre 10,000 pas par jour?”

Les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) concernant les dangers de la sédentarité sont alarmants et ne doivent pas être pris à la légère. Visiblement, la sédentarité serait « un problème de santé publique mondial » qui tuerait 3,2 millions de personnes par an. Bref, le nouveau mal du siècle!

Pour lutter contre ce phénomène, l’OMS préconise 150 minutes d’activité physique par semaine, soit 30 minutes d’activité modérée cinq jours par semaine pour rester en forme.

L’avantage de la marche, c’est qu’elle est accessible à tous, elle se pratique partout et comporte peu de risques. Voilà de bons arguments pour en faire une activité quotidienne, non?

Tu n’es pas encore convaincu(e)? Et si je te disais que ses bienfaits pour la santé sont scientifiquement prouvés? Pour te faire une idée concrète, cette affiche créée par la Fédération des Médecins Omnipraticiens du Québec résume bien l’information. La marche améliorerait donc le système cardio vasculaire et diminuerait la tension artérielle, les risques d’AVC, de cholestérol et de maladies cardiaques.

Kinshasa RDC, Octobre 2019

Aurais-je tort de penser que tu veux bien vieillir, être le genre de papy (ou mamie) aux cheveux gris qui marche d’un pas dynamique ou qui court des marathons ? Alors mets la machine en route immédiatement!

D’après les données de ma Fitbit, je parcours 14,000 pas par jour. Pas trop mal, non? À la demande de ma partner in crime Aïssatou, et parce que ça peut être utile à d’autres, je te donne quelques conseils basés sur mon quotidien et facilement adaptables au tien.

Marche pour parcourir toute distance inférieure à 5 km

J’appartiens à la grande famille des piétons depuis plus de quinze ans, et j’y tiens pour diverses raisons.
Ma règle d’or : ne jamais prendre les transports en communs pour tout trajet de moins de cinq kilomètres. Nous avons tous un rythme et des obligations différents. Quoi qu’il en soit, je suis persuadée du fait qu‘un individu en bonne santé, doté de deux jambes fonctionnelles est en mesure de parcourir une distance de cinq kilomètres à pied.

Voici ma routine quotidienne :

7h40 : Trajet maison-école – 17 minutes = 3,000 pas.
8h : Trajet école-bureau – 10 minutes = 2000 pas

9h : Pause thé ☕️ – aller retour de mon bureau à la cafétéria = 250 pas

10h : Pause ladies room = 250 pas

10h – 12h = sédentarité 😔

12h – 13h : Pause lunch soit aller-retour boulangerie/épicerie – 5 minutes à pied = 1,000 pas ou Jogging en salle de sport – 30 minutes = 5,000 pas (ça, ce sont les meilleurs jours)

13h à 16h45 : au moins un thé et 2 passages ladies room – 15 minutes de pause = 500 pas

17h : Trajet bureau-maison – 20 minutes = 3,000 pas

Bilan de la journée : Entre 10,000 et 15,000 pas … les doigts dans le nez !

Prends les escaliers et renonce systématiquement aux escalators

Ma grand-mère, arrivée en Europe pour la première fois à plus de 70 ans, avait une peur bleue des escalators, tapis roulants, etc. Elle ne se sentait pas en sécurité et s’agrippait à la rampe. On peut comprendre sa méfiance à l’égard d’un engin étrange (selon son point de vue) conçu pour transporter des individus n’ayant aucune limitation fonctionnelle (dans la majorité des cas) sur une courte distance.

En ce qui me concerne, je préfère céder ma place aux gens qui veulent se laisser porter par la machine, ceux qui sont pressés ou ceux qui pour une raison quelconque ne peuvent pas ou ne veulent pas utiliser leurs deux jambes. Je refuse systématiquement de prendre les escalators!

De plus, monter les escaliers est considéré comme un exercice à part entière permettant de brûler plus de calories que la marche classique. Ce mouvement du corps à la verticale sollicite davantage les membres inférieurs. L’effort musculaire est donc plus intense.

Adopte le walk and talk ou walking meeting

As-tu entendu parler du walk and talk, aussi connu sous le nom de walking meeting? J’ai récemment découvert cette idée innovante dans un article partagé sur LinkedIn. Visiblement, ce serait la « nouvelle alternative bien être » à la réunion sédentaire.

En plus des bienfaits pour la santé, le walk and talk contribuerait au développement de l’esprit d’équipe, il améliorerait l’efficacité et faciliterait les prises de décisions. Selon cet article, de grandes entreprises telles que Facebook et LinkedIn seraient des fervents adeptes de ce concept.

Tu pourrais le tester dans ta vie personnelle. Au lieu de se donner rendez-vous au café du coin ou de rester vautré(e) dans ton canapé, pourquoi ne pas proposer un rendez-vous actif?

Le mois dernier, mon amie Marie m’a invitée à une promenade jusqu’au belvédère du Mont-Royal, avec sa mère et mes deux garçons. Ce fut un moment hyper agréable, à la fois actif et relaxant. Nous avons pu papoter tout en profitant des jolies couleurs de l’été indien et de la vue imprenable sur la ville de Montréal.

Impose-toi une pause active non négociable

Si tu ne trouves pas le temps de marcher, planifie cet instant. Marque le dans ton agenda et ne négocie pas avec toi-même. Ayant conscience de l’importance d’une activité physique régulière et des dangers de la sédentarité, pose-toi la question suivante : comment je souhaite vieillir ? Ai-je réellement envie de payer le prix fort alors que je peux dès aujourd’hui me prendre en mains ?

J’imagine que tu planifies tes pauses lunch, car manger est vital. Je t’invite à planifier ta pause active de la même manière. Une note quotidienne dans ton agenda électronique ou papier te mettra sur les rails. Comme pour toute habitude, le plus dur c’est de commencer. Tu seras surpris(e) de voir le nombre de pas que tu es capable effectuer en 20 minutes.

Crée une playlist de marche ou programme des podcasts

Ta marche peut être un moment calme et quasi méditatif. Cependant, tu peux aussi joindre l’utile à l’agréable en écoutant tes podcasts ou ta musique préférée.

Tu savais que Spotify propose une Power Walking Playlist. Le site Shape.com a récemment publié la parfaite playlist pour les adeptes du Power Walking.

Voici ma playlist pour 30 minutes de marche, elle comporte essentiellement des rythmes qui te donnent la pêche et l’envie d’accélérer le pas:

  • Oye Como Va – Tito Puente
  • Fake Love – Drake
  • La liesse est lovée – Ben Mazué
  • Mi Gente – Beyonce & J. Balvin
  • Otis – Jay Z & Kanye West (feat. Otis Redding)
  • Le son qui tue – Rohff et Natty
  • Somewhereinamerica – Jay Z
  • Boasty (feat. Idriss Elba) – Wiley, Stefflon Don & Sean Paul
  • Breathe and Stop – Q Tip
  • École – Fally Ipupa

Où que tu sois, arrête-toi pour faire 250 pas par heure

Que tu sois à la maison ou au travail, prends l’habitude de t’ârrêter pour effectuer au moins 250 pas par heure. Pourquoi? Parce que le fait de rester assis est considéré comme sept heures par jour représente un danger pour la santé.

On est d’accord sur le fait que lutter contre la sédentarité est légèrement plus difficile pour les télétravailleurs. J’insiste sur le fait que c’est moins évident, mais pas impossible!


À la maison, il suffit de faire quelques allers-retours, faire du jogging sur place, quelques jumping jacks, et le tour est joué

Grâce à ma FitBit, j’ai des notifications toutes les heures quand par mégarde j’oublie de bouger. Si tu ne possèdes pas de montre de ce genre, je te suggère de créer des rappels dans ton calendrier électronique.

Et si ce n’est pas assez, danse 30 minutes dans ton salon

Testé et approuvé ! Les jours où je n’atteins pas mes 10,000 pas, en arrivant à la maison, je mets le volume à fond, et il suffit de trois ou cinq chansons pour atteindre l’objectif santé !

On récapitule et on passe à l’action ! Répète après moi : “dès aujourd’hui, j’utilise mes magnifiques pieds pour toute distance de moins de 5 km, je renonce aux escalators, je tente le walk and talk, je m’impose une pause active, je fais au moins 250 pas par heure. Et si ce n’est pas suffisant, je m’engage solennellement à danser dans mon salon.”
Au départ tu auras le sentiment d’accomplir un effort, mais tout cela deviendra vite machinal. Lance-toi un défi de 30 jours, à débuter le premier jour du mois. Oprah Winfrey dit que c’est le temps qu’il faut pour adopter une habitude. Si Oprah le dit, ça doit être vrai! 😆 Sans rire, marcher 10,000 pas par jour est une habitude saine qui en vaut la peine, et qui te permet de garder la forme. Sur ce … bonne marche ! 😀

Il y a une heure, j’ai appris la triste nouvelle du décès de Natural Vibes aka Stumpy. Cette belle âme nous a quittés en février 2019, à la suite d’un accident de voiture.

Natural Vibes était l’heureux propriétaire d’un restaurant ultra minimaliste sans horaire et sans menu situé sur la plage à Belmont (Jamaïque) en face du parc commémoratif de Peter Tosh.

Tu peux encore y déguster de la délicieuse nourriture 100% bio, végétarienne ou à base de poisson frais, à des prix imbattables.

Je me suis demandé pourquoi j’étais dévastée par la disparition d’un homme que j’ai côtoyé durant 8 jours de ma courte vie. La réponse est simple, et je suis convaincue du fait que tous ceux qui ont croisé son chemin partageront mon opinion.

Stumpy était un sacré personnage, le genre d’individu qui laisse une empreinte positive sur chaque personne qui croise sa route.

Tu ne pouvais qu’être surpris(e) quand il se présentait sous le nom Natural Vibes, et qu’il ponctuait chacune de ses phrases du même « natural vibes ».

Entre le moment où tu passais ta commande en te basant sur sa cueillette du jour ou sur ton envie du moment et l’instant où le repas était servi, il pouvait s’écouler trois bonnes heures. Quand tu lui demandais si le repas serait bientôt servi, il te répondait « soon ». Entre temps, il fumait sa marijuana face à la mer s’étirait tel un yogi ou une ballerine sans stresser. Bref, il ne fallait pas être pressé.

Mais une fois le repas servi, tu lui pardonnais le délai en léchant le fond du plat. Généreux, il te servait toujours des portions gargantuesques qui te permettaient de tenir jusqu’au lendemain.

Un matin, il nous avait gracieusement offert son porridge de bananes plantain au lait de coco et à la cannelle « pour nous donner des forces».

Je me rappelle de sa cuisine épurée, de sa manière de sélectionner les ingrédients et découper ses légumes avec minutie, de ses bananes plantain et du poisson fraîchement pêché le matin.

Je n’oublierai jamais ses monologues philosophiques et son sourire légendaire.
Mon meilleur souvenir demeure le feu de camp au bord de la plage le 31 décembre 2016, le décompte avant minuit, les embrassades avec tous ceux qui étaient présents: ma famille, Gatty, Gizy, Oral et ses deux filles, Ricardo, les deux Tyrese et Natural Vibes!

Natural Vibes a quitté ce monde, nos larmes ne le ramèneront pas. Cependant, Nous pouvons décider de retenir le meilleur et s’inspirer de ses valeurs.
Cuisinier exceptionnel, Natural Vibes était également un entrepreneur, un individu libre, ultra minimaliste, chaleureux, talentueux, passionné, authentique et généreux.

Stumpy était FIT, ZEN et 100% LOVE!
Et, c’est en partie grâce à lui que je suis tombée amoureuse de la Jamaïque.

Gardons aussi en tête que chaque anniversaire célébré est une bénédiction !

Rest In Peace King. One love ! ❤️

L’été dernier, Chacha, Alex et moi avons passé un séjour mémorable à New York. Cinq nuits chez SoHo 54, un hôtel abordable et confortable en plein SoHo, on s’est plutôt bien débrouillées.

Le lendemain de notre arrivée, on s’est dit que la chance nous souriait à pleines dents, le jour où on a découvert Matchaful en allant vers le métro Canal Street.

Si toi aussi tu es un(e) « matcha addict », cette adresse est incontournable. Je te préviens tu risques d’adorer:

Le matcha de qualité et les ingrédients bio

Chez Matchaful, les produits sont à base de thé vert matcha 100% biologique et importé du Japon. Les bienfaits physiologiques du matcha étant prouvés, pourquoi t’en priver?

La variété du menu

Spécialisé dans les produits à base de thé vert matcha, ce café propose une grande variété de boissons chaudes et froides. Nous, on a craqué pour le ginger zing servi frais. Pour les dents sucrées, on y trouve aussi diverses pâtisseries avec options vegan, sans gluten et sans sucre raffiné. Plaisir sans culpabilité garanti!

Les pailles en bambou réutilisables

On adore le petit détail éco-responsable qui fait la différence. Matchaful offre des pailles en bambou réutilisables. Si tu ramènes la tienne au café, tu obtiens un rabais sur ta boisson. Étant donné qu’elle est biodégradable, la paille en bambou est une belle aletrnative à la polluante paille en plastique jetable.

Le service irréprochable

Nous y sommes allées à plusieurs reprises à des heures variables. Tous les serveurs, sans exception, étaient accueillants et souriants. On a particulièrement apprécié le fait que les boissons sont minutieusement préparées devant nous.

Le confort et la déco instagrammable

Matchful est un lieu chaleureux aux couleurs apaisantes, qui invite à la relaxation. Idéal pour une pause douceur d’une demi heure avant d’affronter le bruit et la foule new-yorkaise.

Bref, je recommande vivement ce petit paradis aux amoureux du matcha, et ceux qui souhaitent découvrir cette légendaire poudre de thé vert !

Où se trouve Matchaful à New York?

359 Canal St, New York, NY 10013, États-Unis

Instagram : @matchaful

Il y a exactement trois jours, j’ai repensé à mon premier cours de philosophie au lycée. Le prof avait un début de trentaine, un œil de verre, et les trois quarts des filles de la classe en étaient raides dingues.

Il m’a particulièrement marquée dès les cinq premières minutes du cours, en nous rappelant que ce n’est pas le temps qui passe, mais nous qui passons ! 

Avec du recul, je réalise que ce constat n’a rien de dramatique, c’est la loi de la nature humaine. Chaque jour qui se lève est donc une nouvelle opportunité de faire mieux.

Sachant cela, tout comme la grande majorité d’entre nous, j’ai décidé d’être chaque année une version améliorée du modèle de l’année précédente.

Après un bilan globalement positif de l’année 2019, voici mes 8 résolutions bien-être, que je m’engage à appliquer au quotidien, pour l’atteinte de mon équilibre FITZENLOVE.

Derrière ce joli prénom hébreu et cette silhouette filiforme se cachent une belle âme et une véritable source d’inspiration. Depuis plus de vingt ans, elle a pris le parti de ne pas vivre le traditionnel « 9 à 5 », et de se consacrer à l’enseignement du yoga à travers le monde.

Pendant deux heures, j’ai expérimenté le plaisir d’écouter Dikla raconter son parcours, son combat contre la maladie et son choix d’un style de vie libre.

De Tel Aviv à Zanzibar, en passant par l’Inde, je te présente sans plus tarder le parcours de cette yogi warrior à la générosité rarissime.

Dikla, pourrais-tu dire à nos lecteurs d’où tu viens et comment s’est manifesté ton intérêt pour le yoga?
Dikla : Je suis née en Israël. Ma vie a changé à la fin des années 80, quand j’avais 13 ans 1/2. J’ai eu un lymphome, c’est un cancer qui affecte le système lymphatique. J’ai subi la chimiothérapie, et j’ai dû passer beaucoup de temps à l’hôpital pour différentes opérations et traitements. Pendant presque deux ans, mon adolescence a été perturbée. C’était un choc pour moi et j’étais déçue de la vie, je me disais que je ne méritais pas cela.

C’est ce qui m’a menée vers le yoga. À partir de là, il a toujours été essentiel pour moi de vivre une vie que j’aime, d’aimer ce que je fais sans suivre ou être influencée par les idées de la majorité. Mon intérêt pour le yoga s’est seulement manifesté lorsque j’étais en Inde en 2003.

J’ai compris que la façon dont tu te traites et ta vision des choses ont une grande importance.

Dikla

Mon père et moi n’avions pas de très bonnes relations, mais c’est lui qui m’a fait comprendre que peu importe la situation, il fallait que je sois heureuse et positive. J’ai compris que la façon dont tu te traites et ta vision des choses ont une grand importance. Dès cet instant, c’est devenu essentiel pour moi d’être heureuse et de ne pas me positionner en victime … Et j’ai commencé à me sentir mieux.

Penses-tu que ton attitude positive a contribué à ta guérison ?
Dikla : C’est certain ! Je me rappelle que peu après mes 15 ans, je suis allée voir mon médecin traitant, je lui ai dit que j’allais bien et que je ne continuerais pas le traitement. Nous avions terminé une série de traitements mais on devait attendre, etc. Je lui ai dit que je sentais que j’allais mieux, que j’étais guérie.

Cependant, j’avais une période de cinq ans de rémission. Durant cette période, même si tu ne suis plus de traitement, tu es sous le contrôle de l’hôpital. Je n’ai pas fait de suivi mais je faisais partie de cette catégorie de patients.

Quand j’ai eu 21 ans, la période de rémission de cinq ans était totalement terminée. J’ai demandé à une amie de raser mes très long cheveux. Quand elle l’a fait, j’ai pleuré pendant des heures.

Pourquoi lui as-tu demandé de te raser les cheveux ?
Dikla : Je ne sais plus vraiment pourquoi, mais je sais que cela faisait partie de mon processus de guérison. Des années auparavant, j’avais perdu mes cheveux durant la maladie alors que je ne le souhaitais pas, et j’avais pris beaucoup de poids. Je rêvais d’avoir à nouveau de longs cheveux, de ne pas avoir à me cacher ou être inconfortable à cause de la perte de les cheveux. Cet acte m’a ramenée à cette époque où je n’avais plus de cheveux. C’était une autre étape vers la guérison, vers le lâcher-prise selon mon propre choix.  

À chaque fois que je prends ma vie en mains et que je fais mes propres choix, je le fais mieux et je grandis mieux. Je deviens une meilleure personne.

Dikla

Pourquoi as-tu choisi l’Inde comme destination de voyage ? Ton amie et toi aviez un plan particulier en arrivant en Inde ?
Dikla : J’avais pris la décision de quitter Israël et de voyager, car j’adore ça ! J’ai trouvé un emploi en Australie, j’y ai vécu et j’étais heureuse d’y être. Mais c’est loin de tout, et le fait de ne pas pouvoir quitter le continent pendant ma période d’essait me donnait le sentiment d’être menottée. Alors je suis partie, j’ai poursuivi le voyage en Thaïlande, aux Etats-Unis et ensuite en Inde.

Je n’ai pas choisi l’Inde. L’Inde m’a choisie. Ma meilleure amie a l’époque, qui est décédée il y a dix ans, rêvait d’aller en Inde, mais elle n’avait pas les moyens financiers pour s’y rendre. J’avais travaillé aux Etats-Unis et gagné beaucoup d’argent. L’argent pour moi n’a jamais été un problème. Je ne garde jamais mon argent.

Je lui ai dit : « ton rêve est d’aller en Inde, allons en Inde ». J’ai pris les billets d’avion et l’argent que j’avais gagné, et nous sommes parties en Inde.

Nous n’avions absolument rien planifié. Je lui ai suggéré d’y passer 3 jours ou 3 semaines, et finalement j’y suis restée trois ans. Je lui ai dit de prendre la moitié et l’argent et de continuer le voyage, car elle aimait l’Inde plus que moi. Nous avons voyagé ensemble pendant 3 mois en Inde. C’était extraordinaire!

Comment et pourquoi as-tu commencé le yoga ?
Dikla : en Inde, j’ai connu une fille qui pratiquait le yoga avec un swami. C’est un yogi, comme un prêtre, de la plus haute caste, qui pratique le yoga depuis toujours, il fait de la méditation et connaît le yoga jusqu’au bout des doigts.

Mon amie m’a invitée à un festival de yoga. Sur le moment, ça ne m’a pas semblé super intéressant. Ensuite, je suis restée en Inde un mois de plus. J’avais beaucoup de temps de libre, alors un matin je suis allée à un cours de yoga. J’ai bien aimé, mais je n’ai pas adoré. Pour une raison que j’ignore, j’y suis retournée l’après-midi. Et à partir de ce moment-là, c’est devenu ma vie. Les années qui ont suivi, j’ai fait du yoga matin et soir. Je n’ai jamais arrêté de pratiquer.

Nous avons ensuite déménagé à Rishikesh après mon cours d’introduction. J’ai rencontré ce swami, qui est devenu mon guru. J’ai commencé par le hatha yoga. Mon guru nous a enseigné tellement de choses sur le yoga, il détient un savoir inépuisable. L’expérience était incroyable. Je ne pensais pas devenir prof de yoga. Mais j’étais sous le charme,et je commençais à me dire que ce serait intéressant d’en savoir plus. La pratique et le savoir vont de pair.

Dikla, quels sont les réels bienfaits du yoga que tu as pu expérimenter?
Dikla : Quand j’étais malade, mon corps a été abîmé par la chimiothérapie et par la maladie. Je n’étais pas flexible, j’avais des douleurs constantes dans le bas du dos. Quand j’ai débuté le hatha yoga, je n’étais pas en mesure de faire certaines choses. Mais je continuais d’essayer, dans un esprit non compétitif.

J’ai accompli beaucoup de choses sans avoir réellement essayé. C’est ce que la vie t’enseigne, fais-le un point c’est tout ! Aie du plaisir à faire ce que tu fais. Et c’est aussi ce que le yoga t’enseigne : apprécie l’action, pas le résultat de l’action. Je plante un arbre parce que j’aime l’idée de planter un arbre, pas nécessairement pour m’assoir en dessous et profiter de ses fruits.

Le yoga t’apprend à être humble et à être heureux de ce que tu fais en ce moment précis, pas en prévision des accomplissements futurs ».

Dikla

Après un an de pratIque, j’ai constaté que je n’avais plus de douleurs dans le bas du dos, plus de problèmes, j’étais en mesure de faire beaucoup de choses que je n’aurais jamais imaginées. Je suis devenu plus légère, plus mince, plus tonique, plus forte. Dès l’instant où j’ai compris que le yoga arrangeait mon corps, je me suis dit qu’il fallait que je l’enseigne, que je change ma vie et que le yoga soit ma principale activité.

Tu n’as pas besoin d’être flexible, d’être fort, d’avoir une respiration parfaite, d’être musclé, fais-le et c’est tout !

Dikla

Parce que c’est incroyable que les gens ne sachent pas ce que le yoga peut offrir. Ce n’est pas juste au niveau du corps et de l’esprit, c’est aussi l’âme. Tout ce qu’on attend de toi au yoga, c’est que tu fasses les choses. Tu n’as pas besoin d’être flexible, d’être fort, d’avoir une respiration parfaite, d’être musclé, fais-le et c’est tout !

Quelle est ta définition du yoga ?
Dikla: c’est un style de vie, c’est la vie ! C’est exactement comme la vie. Avant, étant hyperactive, quand j’étais face à des situations difficiles, je pouvais être stressée, contrariée et c’était difficile. Depuis que je pratique le yoga, je rebondis avec une nouvelle opportunité et une nouvelle manière de gérer les choses.

C’est ce que tu apprends dans la pratique, tu restes dans ton asana (ta posture), tu prends cinq respirations profondes, même si c’est trop difficile, n’essaie pas d’aller vers ce qu’il y a de plus difficile, reste et respire. Dès l’instant où tu apprends à respirer dans les moments difficiles, tu peux le faire dans la vraie vie.

Que dit-on habituellement à une personne contrariée ou nerveuse? « Prends une minute, respire profondément, compte jusqu’à dix et tu te sentiras mieux ». Le yoga te donne des outils pour t’en sortir dans la vie.

À quelle fréquence devrait-on pratiquer le yoga pour réellement ressentir ses bienfaits?
Dikla : Deux fois par semaine est un minimum : une fois avec un professeur, et ensuite au moins deux fois seul(e) à la maison . L’idéal est d’apprendre à pratiquer par soi-même, sans l’aide d’un prof de yoga. De sorte de ne jamais avoir le sentiment de ne pas être assez bon et de faire l’impasse sur la pratique.

Quoiqu’il arrive, fais ce que tu peux, pratique ce que tu connais. Il suffit de dérouler ton matelas sur le sol, s’assoir 10 minutes et respirer profondément, faire quelques salutations au soleil et c’est tout !

Selon toi, le yoga est l’unique activité physique qu’on devrait pratiquer ?
Dikla : Non, le yoga est la base! C’est le matelas de ta vie, tu te mets dessus et tu peux tout accomplir. C’est quelque chose qu’on devrait faire et ne jamais abandonner. Mais, d’autres activités telles que le jogging, la natation, la randonnée, l’escalade, la danse, le basketball et le kick-boxing sont également excellentes.

Quelle est ta routine matinale? On raconte que tu es une lève-tôt …
5h30
: Réveil en douceur. Je prends mon temps. La première chose que je recommande de faire au réveil est de boire de l’eau, peu importe l’endroit où tu te trouves. Car ton corps à besoin d’eau au réveil.

Parfois je déroule le matelas dans ma chambre et je pratique.

Vers 6h : Promenade de 4 ou 5 kilomètres sur la plage. Parfois je cours légèrement,je ne suis pas une excellente coureuse.

Au retour, Je prends ma douche, je bois mon café et je profite du lever du jour avant de parler aux gens.

8h à 9h30 : Je donne mon premier cours de yoga.

9h30 : Je prends mon petit déjeuner après le cours.

Existe-t-il un régime alimentaire propre aux yogis?
Dikla : Peu importe que tu sois vegan, végétarien ou autre, c’est ton propre choix. Le plus important est de ne pas alourdir ton estomac avec trop de nourriture. Quand ton estomac est lourd, ton cerveau fonctionne plus lentement, ton corps fonctionne plus lentement, et tu n’es pas heureux. Tu as plus d’énergie quand tu fractionnes tes repas et tu les étales dans le temps. De cette manière, tu te sens plus léger et plus heureux. Il faut manger lentement en fonction de ton estomac, et non de tes yeux. Il faut aussi faire en sorte que ce soit le moins industriel possible.

Tu ne dois pas non plus être obsédé par ton style de vie, au point que cela te pose problème en voyage ou quand tu es invité à dîner.

Avant ta pratique matinale : tu peux boire du thé ou du café, ou manger une petite collation comme des noix ou une datte.

Au petit déjeuner : Après la pratique, tu peux prendre un bon petit déjeuner, quelque chose qui va te remplir pour le reste de la journée. J’aime manger des flocons d’avoine et des fruits secs. Ça dépend de chacun. Certains aiment le lait de soja, le yogourt. Pour moi ce sont de fruits, pas plus de deux.

Lunch : Je mange un lunch qui est léger. Le midi, j’aime manger une grande salade repas. J’adore aussi le riz avec des légumes. Je ne mange que du riz brun ou du riz basmati, très utilisé en Inde. Les lentilles sont aussi excellentes.

Repas du soir : il est un peu moins léger. cela ne m’empêche pas de bien dormir. Je dors 6h par nuit maximum. Je privilégie des aliments faciles à digérer pour me sentir mieux.

Quelles sont tes principales valeurs ou principes dans la vie ? Quel conseil donnerais tu aux personnes qui recherchent le bonheur et le bien-être ?
Dikla : je suis heureuse d’être en vie, apprécier ce que tu as est essentiel. Je vis ici depuis 4 mois et demi. Je me promène tous les matins à la plage.

Dikla et son chien Fia, Zanzibar – 2018

Tous les matins, je vois le lever du soleil, chaque jour la plage est différente, chaque jour l’océan est différent et chaque jour je suis différente. Chaque jour je suis heureuse parce que je suis ici, parce que je suis moi, parce que je fais ce que je veux.

J’étais heureuse de la même manière quand j’étais en Israël, quand j’étais à New York, à Melbourne, quand j’étais en Argentine, au Brésil. Je suis heureuse parce que je suis heureuse. Et je n’ai aucune raison pour cela. Je suis reconnaissante pour cela. Soyez heureux !

Sab Kuch Milega en Hindi, cela signifie « tout est possible ». Je vis ma vie en fonction de ce dicton. Quand tu as le sentiment qu’il n’y a pas d’autres possibilités, c’est juste toi qui crées des obstacles.

Dikla

As-tu un motto?
Dikla : Sab Kuch Milega en Hindi, cela signifie « tout est possible ». Je vis ma vie en fonction de ce dicton. Depuis que j’ai décidé que je n’étais plus malade et que tout est possible dans la vie, et que je peux être la personne que je veux être, il n’y a pas d’autres façons. Quand tu as le sentiment qu’il n’y a pas d’autres possibilités, c’est juste toi qui crées des obstacles.

Intéressé(e) par un cours de yoga avec Dikla?

Tu peux contacter The Rehub School of Yoga à Zanzibar. Tu ne seras pas déçu(e) !

Bibliographie yoga recommandée par Dikla

The Heart of Yoga: Developing a Personal Practice, T. K. V. Desikachar

Light on Yoga, B. K. S Iyengar

The Scripture of Mankind, Bhagavad Gita